À l’occasion de la célébration internationale qu’est le mois des fiertés LGBTQ, nous avons, aujourd’hui, choisi de braquer les projecteurs sur un réalisateur indépendant et iconoclaste : Gregg Araki...
À l’occasion de la célébration internationale qu’est le mois des fiertés LGBTQ, nous avons, aujourd’hui, choisi de braquer les projecteurs sur un réalisateur indépendant et iconoclaste : Gregg Araki !
Qui est Gregg Araki ?
Né en 1959, aux états unis, Gregg Araki est un réalisateur américain. Il est l’un des plus célèbres représentants, avec Gus Van Sant et Todd Haynes, du New Queer Cinéma, un courant artistique né à la fin des années 80 qui voit naitre des œuvres telles que Paris is burning, My own private idaho ou bien encore Les Nuits fauves. Ce mouvement du cinéma indépendant représente l’homosexualité de la façon la plus intime possible tout en dressant un portrait plus juste des personnages gays sur grand écran.
Et cet artiste va réussir à imposer un style anticonformiste et décalé où le sexe côtoie des excès de violences grotesques. En pleine explosion du sida, il réalise trois premiers films de 1987 à 1992 : des œuvres qui posent les jalons de son univers. Gregg Araki se fait surtout un nom avec The living End qui met en scène la cavale de deux amants gays porteurs du virus Hiv avant de connaitre une plus grande reconnaissance dans le milieu underground avec son explosive Teen Apocalypse Trilogy.